Pour LE MONDE – NOVEMBRE 2024
Les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI), prisées pour leurs rendements réguliers, traversent une période de turbulences marquée par la dépréciation des parts et des tensions de liquidité. Toutefois, certaines d’entre elles montrent des signes de résilience.
Douche froide pour des milliers d’associés de sociétés civiles de placement immobilier : ils ont vu le prix de leur part chuter ces derniers trimestres sans pouvoir faire grand-chose, leur argent étant bloqué. Dans la torpeur de l’été 2023, des gérants de SCPI investissant essentiellement dans les bureaux ont annoncé une diminution du prix de la part. Incitées par l’Autorité des marchés financiers à expertiser leur patrimoine immobilier pour tenir compte des évolutions – à la baisse – du marché, ces SCPI dont la capitalisation s’élevait à plusieurs milliards d’euros ont constaté une dépréciation de leurs actifs, sous l’effet de la hausse des taux d’intérêt et des mutations que traverse l’immobilier de bureaux, avec la recherche de surfaces plus petites mais situées dans le centre des agglomérations.
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Point de vue Finzzle groupe
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Pourtant, le paysage des SCPI est loin d’être totalement sinistré. « Certaines sont dans des situations délicates, mais, pour une bonne partie des en-cours, il n’y a pas eu de baisse de prix de la part, et encore moins de blocage. Le marché est fragmenté » , observe Frédéric Augusto, de Stellium Placement.
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